ECONOMYNEXT – Les adultes au Sri Lanka ont consommé deux fois plus de sel que recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais avec des niveaux d’apport en potassium inférieurs aux recommandations et des niveaux optimaux d’apport en iode, selon une étude.
L’étude de 2020, menée par l’Institute for Health Policy (IHP) auprès d’une population de 629 adultes âgés de 25 à 65 ans, a montré que l’apport en sel était plus du double du niveau recommandé et que l’apport en potassium est inférieur au niveau recommandé.
« Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour réduire le sel et augmenter l’apport en potassium comme prévu », indique l’étude, notant qu’en 2019, le Sri Lanka avait lancé une stratégie de réduction du sel pour réduire la consommation de sel à huit grammes par jour d’ici 2025.
L’âge moyen des participants à l’étude était de 46 ans, et 54,5 % étaient des femmes. La majorité était cinghalaise (78,1 %), bouddhiste (73,8 %), rurale (79,7 %) et instruite au-delà de la 11e année (56,6 %).
La consommation médiane et moyenne mesurée de sel pour les adultes âgés de 25 à 64 ans était respectivement de 11,4 et 13,3 grammes par jour, ce qui est supérieur à la valeur rapportée dans des études précédentes au Sri Lanka et dans d’autres pays.
La consommation de sel chez les hommes était significativement plus élevée que chez les femmes (12,5 contre 10,4 grammes par jour) comme le montrent d’autres études. Il n’y avait pas de différence dans l’apport médian en sel entre les groupes, à l’exception de l’éducation. Dans l’ensemble, 88,4 % des participants avaient un apport en sel supérieur à celui recommandé par l’OMS <5 g/jour.
Les apports en potassium étaient inférieurs aux niveaux minimaux recommandés pour abaisser la tension artérielle. L’apport quotidien moyen de potassium chez les hommes était significativement plus élevé que chez les femmes (2,3 contre 1,9 g/jour). Il n’y avait aucune différence dans l’apport moyen en potassium selon l’âge, la résidence, la pression artérielle, l’origine ethnique et la religion, à l’exception de l’IMC. Environ 84 % des participants avaient un apport en potassium inférieur à celui recommandé par l’OMS > 3,5 g/jour.
Pendant ce temps, l’apport quotidien d’iode chez les hommes était significativement plus élevé que chez les femmes (239,1 contre 197,6 μg/jour). L’apport en iode mesuré sur 24 h entre les groupes d’âge résidant en zone urbaine ou rurale, les catégories d’IMC, les groupes de tension artérielle, les groupes ethniques et religieux n’a montré aucune différence. Dans l’ensemble, 29,6 % des participants avaient un apport en iode inférieur à celui recommandé par l’OMS > 150 μg/jour.
La consommation urbaine de sel, selon l’étude, était de 11,6 g/jour, tandis que les représentants ruraux de la population consommaient 11,1 grammes par jour.
En termes d’ethnicité, la consommation de sel était la plus élevée chez les Tamouls à 11,5 g/jour, tandis que parmi les communautés religieuses, les hindous consommaient la plus élevée à 11,8 g/jour.
Le Sri Lanka a signalé une consommation moyenne de sel de 8,8 grammes par jour en 2012, qui est passée à 12,4 grammes en 2016. Le Sri Lanka s’est engagé à mettre en œuvre la Stratégie nationale de réduction du sel 2018-2022 (NSRS) avec l’objectif global d’une réduction de 30 % de la consommation de sel. consommation moyenne de sel/sodium de la population d’ici 2025.
Les stratégies de réduction du sel sont un « meilleur achat » dans la prévention des maladies non transmissibles, car elles sont considérées comme une initiative de santé publique réalisable et rentable pour prévenir les incapacités et les décès dus aux maladies cardiovasculaires (MCV) et aux accidents vasculaires cérébraux, a déclaré l’IHP.
Un apport en sel inférieur à 5 grammes (environ 2 g de sodium) par personne et par jour est recommandé par l’OMS pour la prévention des maladies cardiovasculaires, principale cause de décès dans le monde.
L’objectif mondial fixé par l’OMS est de réduire l’apport en sel de 30 % à 5 grammes par jour et fait partie des neuf objectifs mondiaux visant à réduire le fardeau des maladies non transmissibles.
Les maladies non transmissibles (MNT), telles que les maladies cardiaques, le cancer, les maladies respiratoires chroniques et le diabète, sont la principale cause de décès dans le monde et représentent une menace émergente pour la santé mondiale.
Dans de nombreux pays à revenu élevé, environ 75% du sel dans l’alimentation provient d’aliments transformés et de repas préparés à l’extérieur, selon un communiqué de l’OMS.
En outre, dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, la majeure partie de la consommation de sodium provient du sel ajouté à la maison dans la cuisine et à table ou dans des condiments tels que la sauce de poisson et la sauce de soja, selon le communiqué.
La déclaration a noté qu’une année de 2,5 millions de décès sont signalés en raison de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. (Colombo/24juin/2023)
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